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Petit aperçu de Villebougis, autrefois

           Notre ami, Robert COLIN, ancien conseiller municipal, a écrit un petit livre relatant sa vie, de son arrivée à VILLEBOUGIS avec ses parents, commerçants boulangers jusqu'à nos jours. A la fin de ce document, il résume la vie à Villebougis dans les années 1900.

         Dans ma jeunesse, les commerçants étaient nombreux à Villebougis. Trois épiceries, le barbier à l'entrée du village, deux bistrots, le tabac tenu par le père Nézondet, invalide de la Première Guerre mondiale et prioritaire pour tenir ce commerce. On comptait aussi une boucherie, une boutique de tissus et une fabrique de sabots. D'autres commerces ambulants s'arrêtaient au village : boucher, charcutier, poissonnier. Des artisans et des entreprises fonctionnaient : une entreprise de battage, un bourrelier, un garagiste, deux menuisiers, un charron, un bouilleur d'eau de vie et plus tard des cidriers ambulants, en dehors du village, une carrière de carbonate de chaux qui fut creusée tout à la pioche par un ouvrier.

         Le tacot, petit train qui assurait la ligne vers Sens s'arrêtait à Villebougis. Maman l'empruntait pour aller au marché. En 1948, ce fut la fin de la ligne et des cars remplacèrent le tacot. Ils s'arrêtaient devant notre boutique. Le lundi, jour de marché, il y avait foule. Tout le monde se rendait à Sens pour vendre et acheter des produits. Deux services de bus assuraient le trajet avec des cars toujours pleins, l'occasion d'échanger des nouvelles et, pourquoi pas, faire des rencontres amoureuses... Au retour, les hommes s'arrêtaient à notre café pour clore la journée.

         Dans la grande salle communale se déroulaient les projections de films, les représentations de théâtre organisées par le maître d'école, M. Honoré. Sa femme écrivait les pièces, leurs spectacles avaient beaucoup de succès. Jeannine a même joué dans un très beau rôle, la Manola, la pièce s'appelait "Un soir chez les gitans". Cette grande salle avait été construite chaque fin de semaine avec l'aide de tous les villageois. Le dimanche, après les travaux de construction, tous les bénévoles se retrouvaient dans notre café pour l'apéro et les rires fusaient.

         Un garde champêtre avec son tambour et sa baguette annonçait les nouvelles à tous les coins de rue.

         Chaque nouveau commerçant était accueilli avec éclat dans le village. C'était la tradition. Sur une remorque conduite par un tracteur, un grand genièvre bien décoré était dressé. Les jeunes du village, debout sur la remorque, passaient dans les rues avec le nouvel arrivant. En fin de journée, le commerçant n'avait plus qu'à régaler tout ce petit monde.

         Le seul téléphone de Villebougis était au presbytère. Rosa se chargeait de tourner la manivelle pour obtenir le correspondant. Un autre temps !

         Le village bourdonnait de vie puis les grandes surfaces ont fait leur apparition. Le petit commerce a disparu. D'autres technologies sont apparues....

Ce document pourra être consulté à la Bibliothèque de Villebougis.

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